Préparation Chickering 1868 - Le Trident, Cherbourg

Préparation Chickering 1868 Jean-François Heisser Théâtre du Trident — Cherbourg

Le piano de Jean-François Heisser, hérité de la pianiste pédagogue Henriette Puig-Roget, est un instrument fabriqué en 1868, aux Etats-Unis. J’ai le grand honneur d’en assurer l’entretien afin que tous les concerts donnés par son propriétaire soient une totale réussite. Des soins minutieux et soutenus qu’il faut savoir prodiguer aux instruments anciens…

Nous retrouvons le programme joué au théâtre des Bouffes du Nord :
Hymne à Ravel, la Belle Saison
Pierre Fouchenneret, violon
Marc Coppey, violoncelle
Jean-François Heisser, piano

Préparation Chickering 1868 - Le Trident, Cherbourg
Chickering de 1868, sur la scène du Trident de Cherbourg
Teaser réalisé pour présenter le trio et le programme
pochette disque hommage à Tolbecque

Hommage à Auguste Tolbecque — Enregistrement sur Erard 1877

Oeuvres méconnues du compositeur, luthier et facteur d’orgues, Auguste Tolbecque, réunies sur un très beau disque pour le centenaire de sa mort.
Enregistré au Studio Sequenza de Montreuil,
sur le piano de concert Erard 2m45 de 1877 de la Collection Balleron

Sous le label Passacaille
Disponible sur Qobuz en cliquant ici

Christophe Coin violoncelles,
Jean-Luc Ayroles, piano

Pour visualiser les photos de l’enregistrement

pochette disque hommage à Tolbecque

Hommage à Auguste Tolbecque — Enregistrement sur Erard 1877

Oeuvres méconnues du compositeur, luthier et facteur d’orgues, Auguste Tolbecque, réunies sur un très beau disque pour le centenaire de sa mort.
Enregistré au Studio Sequenza de Montreuil,
sur le piano de concert Erard 2m45 de 1877 de la Collection Balleron

Sous le label Passacaille
Disponible sur Qobuz en cliquant ici

Christophe Coin violoncelles,
Jean-Luc Ayroles, piano

Pour voir tous les enregistrements réalisés avec Marion Lainé

Patrick N. , particulier, à propos de son Pleyel Marigny

Il y a quelque part en Savoie une jeune femme extraordinaire qui fait murmurer les pianos à son oreille…
Ces pianos qui trônent fièrement dans nos salons, et qui au fil des ans, perdent de leur caractère et de leur prestance.
Ce fut le cas de mon PLEYEL MARIGNY, jeune quinquagénaire, qui malgré mes soins avait perdu son éclat sonore.
J’ai fait appel à Marion, qui durant toute une journée s’est occupé de lui, a soigné ses marteaux, les touches de son clavier, a réglé toute sa mécanique profonde lui permettant ainsi de retrouver toute sa fougue et son éclat sonore.
Et depuis, c’est avec un plaisir immense que je le fais résonner dans la maison comme jamais.
Un grand MERCI pour ce savoir faire incomparable et cette merveilleuse rencontre.

Fabienne JUDONG-MANUEL à propos de son Erard modèle 1 de 1897

2012. Une visite chez Emmaüs. Y’a souvent rien, mais parfois des surprises. On aime y trouver nos meubles au hasard des coups de chance. Mais cette fois, oh, un piano à queue, éraflé, édenté, presque injouable, se tient là et aussitôt on tourne autour et on se prend à rêver. On l’adopte, mais on n’aura pas le temps de le soigner tout de suite. Notre Erard est sorti d’atelier à la fin du XIXeme siècle. Il semble avoir eu de la voix, avant…

2015–2016. On le sort du garage pour intégrer le salon. Paul répare les balafres du meuble, change les ivoires, fait briller les laitons et les vis, redonne du lustre au meuble noir, change des feutres et prépare la mécanique des étouffoirs. Pour le reste il nous faut un facteur de pianos. Mais ce travail n’est pas à la portée de tout le monde. A l’issue de l’intervention d’un professionnel, la mécanique devient « jouable », mais le toucher est moins précis que son petit frère le piano droit. Le son est disparate, notes dures et notes sourdes. C’est raté. OK on a compris, c’est pas à mettre dans les mains d’un technicien de piano ordinaire.

2019. Comment trouver l’une des rares personnes capable de faire renaître cet instrument ancien ?
Quelques recherches sur internet plus tard, les spécialistes de haut niveau et capables de restaurer les pianos anciens, sont rares, mais ça existe encore ! Et justement Marion est en Savoie ; aurait-elle été à Paris que je l’aurais contactée malgré tout.

S’ensuivent 3 jours de travail précis et intense. Enlever les bruits parasites, réglage complet de la mécanique, retour à un enfoncement plus faible, préparation des têtes de marteaux, harmonisation ; Marion respecte la conception de ce piano, et se coltine à la matière. Pas de répit, chaque réglage va être parfait, chaque défaut va être résolu, l’un après l’autre. Pas de concession, pas d’excuse, c’est fait pour marcher, très bien même, et ça marchera.
En 2 jours de travail sur la mécanique, le toucher est métamorphosé, et le son est déjà modifié !
Le 3eme jour porte principalement sur la réharmonisation et la finition du toucher. Là encore chaque timbre est refait entièrement. Les opérations de piquages et de réglages s’enchaînent à un rythme soutenu. Elle maîtrise.

Le piano s’ébroue et (re)trouve une plénitude musicale que je n’imaginais pas.
Ouah que ça peut être beau un Erard !
Géniale la conception ! Et Mozart, Chopin, Debussy, Bach, tout sonne avec du corps et de la subtilité. J’aimerais aussi l’entendre en version Jazz, je parie que tout lui va.

Géniale Marion de mettre un immense professionnalisme et savoir-faire, au service de la musique, à travers un instrument né bien avant nous et qui retrouve un beau présent et un bel avenir.
Et un grand merci pour m’avoir indiqué comment on joue d’un Erard, car seule je n’aurais jamais trouvé.

Le boîteux cheval de pré est redevenu un pur-sang de course.
Et maintenant il transporte le musicien et porte la musique !
Et je n’en reviens pas d’avoir ce piano chez moi.
Merci.